Marques militaires
Forces Tchécoslovaques
Lettre (philatélique), affranchie de deux timbres à 1f50 bruns, d'une vignette "CZECHOSLOVAKIA FIGHTS TO WIN" (La Tchecoslovaquie se bat pour gagner).
Oblitérée du cachet "CZECHOSLOVAK FIELDPOST CSPP A 18 SP 44",(CSPP = CzechoSlovenska Polni Posta, la Poste aux armées tchécoslovaque) et d'une censure anglaise "PASSED BY CENSOR n° 11689.
Les 1er et 2e bataillons de chars tchécoslovaque participèrent au siège de Dunkerque à partir de septembre 1944. C'est pendant cette période que cette lettre pourrait avoir été
expédiée de France donc, et affranchie avec des timbres français. Elle est adressée à l'officier O. Waldstein, du commandement du 1er régiment de tanks, dans les Forces
Tchécoslovaques, Bureau Logistique des Armées (B.L.A.), avec en note "On active service" (en service actif).
Der Militärbefehlshaber in Frankreich / Verwaltungsstab, Abteilung Wirtschaft
Griffe de la division économique du MBF (Commandant militaire allemand en France) qui était installé à l'hôtel Majestic, avenue Kléber à Paris.
Marques postales
Surcharge SPECIMEN COLLECTION MAURITANIE
Après la conférence de Berne qui vit naître ce qui deviendra l'Union Postale Universelle (UPU), il fut inscrit dans le traité (Clause 2 de l'article XXIX) que chaque pays membre devait fournir au bureau un certain nombre d'exemplaires (70 ?) de chaque timbre émis. Ces timbres étaient ensuite redistribués à tous les pays membres qui étaient chargés de les collectionner et d'en donner connaissance aux divers services postaux. Le but était que les postiers de ces pays sachent reconnaître les timbres figurant sur les lettres provenant de l'étranger et dont ils devaient assurer la distribution, et qu'ils puissent plus facilement déceler les éventuelles contrefaçons.
Chaque pays était libre de gérer ces timbres à sa convenance. En Mauritanie, des bandes de 3 de chacun des timbres furent collées, côte à côte, plus ou moins dans l'ordre de réception, sur de grandes feuilles d'album. En 1951, un inventaire de ces collections fût réalisé à Saint Louis, au Sénégal, qui était la capitale administrative des deux colonies. Comme les timbres n'avaient plus de pouvoir d'affranchissement, et que de nombreux exemplaires n'étaient pas surchargés "specimen" par le pays d'origine, ils furent, à cette occasion, annulés par un cachet linéaire rouge "SPÉCIMEN / COLLECTION / MAURITANIE".
Puis, au bas de chaque page fut inscrit le nombre de timbres contenus et la date de l'inventaire, validés par la signature du contrôleur. Il en résulte que chaque bande de 3 timbres annulés par cette griffe est unique !
En 2011, cette collection commença à être dispersée. En 2012, l'éditeur chypriote James Bendon en acheta (cher !) le volume 8 qui couvrait la période octobre 1939, juin 1942. Les feuilles furent découpées et proposées à la vente sous divers formats. (Voir : http://www.jamesbendon.com/mauritaniaarchive.htm)